OS - Poème - Vide

Vide. Quel mot affreux.

Le vide qu’il y a en moi,

Le vide qu’il y a en eux.

Mais surtout celui en toi.

Comment vais-je faire ?

Comment vivrai-je ?

Dans ce monde, cet enfer,

Sans toi mon ange ?

Tu es parti, t’es sacrifié.

Bravement tu as combattu.

Et tout cela pour le monde sorcier.

Qu’est ce qui t’y as tant plu ?

Je ne te comprends pas.

Tu m’as abandonné,

Tu es à présent sans vie dans mes bras.

Tu me laisses désempar

Mais qu’est ce qui t’a pris ?

Tu m’aimais pourtant.

Mais qu’est ce qui t’a pris ?

Toi ? Mon cher amant !

Tu t’es sacrifié pour moi

Mais je devais être le héros.

Celui qui donne sa vie, pas toi.

Mais t’as fais mon boulot.

*

A quoi bon avoir vécu

L’amour fou avec toi ?

Car si j’avais su,

Je n’aurais pas goûté cette joie.

Toi, le tant détesté,

Aujourd’hui on t’acclame.

Pour le professeur abhorr

Certains même versent des larmes.

Mais ce n’est rien compar

A ma peine, mon désarroi

Car tu m’as abandonn

Tu es parti sans moi !

Comment a tu pus ?

Me faire ça à moi ? Ton amour ?

Tu m’as promis et je t’ai cru

Que tu serais là, toujours.

Alors pourquoi je sans ce vide ?

Dans ton âme ? Dans ton corps ?

Tu ne prendras plus aucune ride,

La vie, de ton corps, sort.

*

Tu es toujours là sans vie

Mais je ne peux le croire.

Tes lèvres, c’est plus qu’une envie

Je veux à nouveau y boire

L’amour que tu me réservais

Les soupirs et les murmures.

Ces instants où on s’aimait

Et ceux où c’était plus dur.

Mais peut importait avant,

Car tu étais l

Toujours vivant, toi, mon amant

Et moi dans tes bras.

Mais ce temps est révolu !

Et je veux le poursuivre.

As-tu jamais vu ?

Harry accepter de souffrir ?

Je ne veux plus me morfondre,

Je veux te rejoindre.

Toi le professeur sombre.

Toi qu’aimait te faire craindre/

Toi Severus notre héros.

Moi Harry ton dévoué.

On fera la une de sorcière Hebdo.

« Deux amants morts enlacés. »

Un peu comme Casimodo

Tenant le corps d’Esméralda

Sauf qu’il n’était pas aussi beau

Qu’on peut l’être toi et moi !

Je vais finir ce calvaire

En lançant l’Avada.

C’est la seule chose à faire :

Je t’en prit ne m’en veux pas.