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 OS - HBP Spoiler - Peut être que j’ai juste besoin…

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Orlina

Orlina


Nombre de messages : 170
Date d'inscription : 02/08/2006

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MessageSujet: OS - HBP Spoiler - Peut être que j’ai juste besoin…   OS - HBP Spoiler - Peut être que j’ai juste besoin… EmptyMer 2 Aoû - 4:40

Blabla de L’auteur :

Ceci est un OS. Pas de suite.
Et le seul truc difficile dans ce Os, pour moi, c’est d’avoir fait de Severus un méchant. Mais bizarrement ça sonne pas si faux que cela à mon oreille. Mais je reste persuadée qu’il est bon (dans tous les sens du terme) mon Severus à MOUWA

Voila…Bonne lecture.

En italique c'est le poème



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Peut être que j’ai juste besoin…


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Peut être que j’ai juste besoin…de vous près de moi.

Peut être que ce n’est rien qu’un état qui passera.

Mais la solitude me prend…me laissera t-elle bientôt ?

Que ne recommence le temps où rien n’était plus beau…
Je veux revoir le ciel, sans qu’il ne ressemble à mes pleurs.

Je veux sentir des ailes me priver de mes peurs.

Je veux les sentir ‘elles’ me réchauffer le cœur !



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« Peut être que j’ai juste besoin… »

Ron n’est plus ! Mais ce n’est pas nouveau, il est mort il y a presque un an déjà ! Il me manque. Je me rappelle de cette après-midi comme si elle s’était déroulée ce matin même. Je m’en souviendrais toute mon existence. Cette après-midi où il est mort pour me sauver la mise. Et oui ! Encore quelqu’un mort pour que je vive. A croire que cela est devenu une habitude. Mais plus personne ne mourra par ma faute, j’ai fais ce pourquoi on m’a toujours si hautement considéré. J’ai fais trépasser cette raclure de mage noire de pacotille, j’ai même vengé Ron au passage en décimant la famille Parkinson, m’appliquant particulièrement à la tâche pour la plus jeune de la famille, cette tête de Bouledogue idiote qui a lancé le sort fatal à mon meilleur ami. Je ne l’ai achevé qu’après l’avoir faite me supplier. Elle le méritait. Non, après réflexions, elle méritait bien pire. Mais c’est Voldemort qui occupait mon esprit. Et il est mort, n’en parlons plus !
Ce n’est pas tant de lui que je voulais parler, mais de moi. J’ai après tout passé toute ma vie à vivre pour les autres, maintenant c’est moi qui ai besoin de gens autour de moi.

« …de vous près de moi. »

Dans la vie je n’ai plus que les Weasley et Hermione. Mais Arthur Bill, Charlie et Ron sont décédés. Fred et Georges travaillent comme des bêtes pour oublier leur chagrin, faisant rire les autres mais ne riant plus que très peu eux-mêmes. Mrs Weasley, Molly, est dévastée et tombe souvent malade. Le chagrin sans aucun doute. Elle ne lutte contre la mort que pour Ginny, sa petite cadette, pour moi aussi qu’elle considère comme son fils, et enfin pour Hermione, les Grangers ayant péri il y a deux ans et demi lors d’une attaque au chemin de traverse un jour où ils faisaient leur course aux fournitures avec leur enfant.
Bref, autant dire que je n’ai plus grand monde dans ma vie. Remus et Tonks s’étaient faits capturés et Snape avait suggéré à Voldemort de laisser Lupin tuer sa bien-aimé un jour de pleine lune : ce qu’il fit. Depuis il est comme fou, vivant en ermite, paniquant dès que quelqu’un vient l’approcher. Je crois qu’à l’heure où je parle il n’est plus.

« Peut être que ce n’est rien… »

Et comme tous les sorciers le savent depuis trois ans déjà, Poudlard a été fermée après que Snape ait tué Albus Dumbledore, de sang froid, sans aucune hésitation, ni aucun remords. Cette raclure est toujours en vie et en cavale quelque part dans le monde. Je passerai ma vie à le rechercher s’il le faut mais je l’aurais, je le tuerai de mes mains, lentement, douloureusement. Il souffrira comme il nous a tous fait souffrir par sa trahison. Il n’avait aucun cœur d’aucune sorte.
Il a tué Drago Malfoy de sang froid aussi, peu de temps après que ce dernier ne soir venu rejoindre notre camp. J’avais appris à bien l’aimer, au grand damne de Ron. J’avais même appris à l’aimer tout court. C’est étrange, à l’époque je sortais encore avec Ginny, mais j’aimais un homme en parallèle de cet amour étrange que je réservais, et réserve toujours à la dernière des Weasleys. J’espère que lorsque j’aurais vengé Dumbledore et Drago, mon cœur s’apaisera un peu plus.

« …qu’un état qui passera. »

Depuis tout ce temps je rumine ma vengeance, mais maintenant je ne lui laisserais plus le temps de me ronger de l’intérieur, je vais pouvoir lui réserver tout le temps qu’elle mérite. Je sais que les filles ne m’approuvent pas, mais elles savent aussi que j’ai besoin de mener à bien cette vengeance pour pouvoir enfin m’endormir sans craindre de m’éveiller une fois de plus en sueur, tremblant, un cauchemar horrible en étant la cause. Je ne veux plus m’imaginer me regarder dans une glace et voir cette cicatrice en forme d’éclair scintiller et me transporter, par voie magique, au milieu d’un champ où Severus prendrait un malin plaisir à torturer puis tuer un jeune blond, mon ami, mon Dray, sous le regard et les rires de ses camarades mangemorts. Je ne pourrais plus supporter de me relever, la main sur le front, des larmes coulants de mes yeux et retenant mes cris au fond de ma gorge. Cela ne peut plus durer. Je dois s venger au plus vite.

« Mais la solitude me prend. »

Pourtant je ne peux m’y résoudre ! Pour retrouver Snape il faudrait sûrement que je cherche du côté moldu, en toute discrétion. Il m’a assez répété qu’il fallait toujours connaître son ennemi pour le combattre qu’il me semble peu probable que Severus Snape se retrouve démuni et sans ressources parmi ces moldu que sa race exècre. Et personne, si ce n’est moi, n’irait le chercher là-bas, c’est donc chez eux qu’il se cache, ne pouvant utiliser la magie sans qu’on ne le repère…
Mais je devrais y aller seul. Ginny reste tout le temps avec sa mère, et Hermione avec Ginny. Elles ne m’accompagneront jamais et je ne leur demanderais jamais une telle chose non plus. C’est mon affaire ! Mais ai-je tellement envie de me venger ? Je ne le pense pas. Seulement j’en ai besoin.
Snape doit payer !
Sans ça, comment vivre heureux ? Il a causé la mort de mes parents, de Dumbledore, de Tonks, de Drago et sûrement aussi d’énormément d’autres comme Luna et Seamus. Je suis persuadé qu’il les a fait tuer pour m’atteindre. Et le crétin avait réussi son coup.

« Me laissera t-elle bientôt ? »

La solitude en moi est de plus en plus grande. Finirais-je comme Remus : fou ? Comme la plupart des autres : mort de chagrin ?
Non, j’ai la conviction que c’est la solitude qui le fera.
Bien sûr, j’ai Hermione et ma belle Ginny, mais je ne sais pas, tout est tellement différent d’avant. Et ces derniers temps elles m’évitent. Je les comprends. Je l’accepte. Je ne leur en veux pas le moins du monde. En fait, je n’en veux qu’à moi-même. Je suis seul responsable, n’est ce pas ?

« Que ne recommence le temps… »

Dans une semaine ce sera la date anniversaire de la mort de Ron. Le frère préféré de Ginny, celui avec lequel elle s’entendait le mieux dû à leur unique année d’écart. Et Ron était aussi celui qui était toujours là pour lui remonter le morale ou l’exaspérer par sa bêtise. Il était là, pour elle, toujours. Pour Hermione c’était tout aussi dur, il était le garçon qu’elle aimait, celui dont l’alliance pendait autour de son cou, placé en pendentif d’une chaîne en or qu’il avait mis une année à pouvoir lui offrir. Ils comptaient s’unir après la guerre qu’ils avaient toujours été persuadée que je remporterais. Ils n’avaient qu’à moitié tord si l’on réfléchie bien.

« …où rien n’était plus beau. »

Après sa mort, tout s’était effondré pour nous trois, un frère, un meilleur ami, un fiancé, il était notre soleil, notre humour, notre mauvaise foi et mauvais caractère ambulant.
Certain de ses préjugés étaient peut-être lourd mais c’était comme cela qu’on l’aimait…que tout le monde l’aimait…tellement !
Et puis il n’était pas si grognon et étroit d’esprit qu’on le disait, je suis persuadé qu’il savait que Drago et moi devenions plus que de simples amis, mais comme Ginny aussi était au courant, et que part conséquent je ne faisais de tord à personne, il faisait semblant de ne jamais rien voir, ni nos mains entrelacées sous la table, ni nos regrets, ni…cette nuit, ces nuits… Il l’acceptait même s’il ne le comprenait pas. Moi j’avais vu Drago refuser, en baissant sa baguette, de tuer Dumbledore, j’ai vu la lueur de détresse dans ses yeux et la panique dans sa voix. Il n’avait pas le choix, pas encore le courage. Alors quand il l’a eu, je n’ai pu que lui tendre la main.

« Je veux revoir le ciel… »

Depuis des années, nous n’avons plus le temps de rien. Nous nous battons, mourons, pleurons nos morts, et tout recommence… On a le regard partout, méfiant…on a oublié ce que c’est que d’être confiants, inconscients, on ne joue plus, les sorts qui fusent sont des vrais, les vies qui tombent aussi. La vie n’est pas amusante. Tout ce sang, ces cris, ces pleurs, ces rires sadiques, tout cela ce n’est pas un jeu… c’est la réalité… notre…ma réalité.
Quand aurons nous une minute à nous ? J’ai mis fin à notre principal calvaire, il en reste des tas en fuite. La chasse aux Mangemorts est ouverte toute l’année. Et leurs faits sont de leur première fausse joie il y avait près de vingt ans de cela. Mais, moi, je sais, je ne peux plus douter. Tout les Horcruxes ont été détruits, Voldemort était mortel lorsqu’il est mort et ma cicatrice a perdu de son aspect mystique, ce n’est guère plus qu’une simple balafre. Drago adorait y déposer un baiser avant de dormir.

« …sans qu’il ne ressemble à mes pleurs. »

Depuis quand n’ai-je pas pris un instant, ne me suis-je pas allongé sur l’herbe humide et n’ai-je pas observé le ciel, comme nous le faisons avec Ron après nos entraînements de Quidditch du week-end ? Ai-je peur qu’il me tombe sur la tête ? Ai-je peur qu’il me tombe sur la tête ? Ai-je peur d’y voir perler le vert d’une de ces marques des ténèbres annonçant la mort de quelqu’un, souvent quelqu’un que je connais ? Ai-je cette crainte qui obscurci mes pensées que l’eau qui va en découler aura le goût salé que mes larmes, ou la couleur du sang…le sang de Drago, son odeur, sa texture…
Je n’ai même plus joué au Quidditch depuis que Poudlard est fermée. Dire que j’ai sauvé le monde mais que je n’ai même pas encore pu passer mes Aspics.
Je veux passer mes examens, monter sur mon balai, être en équipe avec Drago contre Ginny et Ron, Hermione sur les gradins un gros pavé à la main, un sourire aux lèvres. Mais les gars se sont envolés sans moi, sans aucun balai, et moi avec mon éclair de feu je ne peux même pas les y rejoindre.

« Je veux sentir des ailes… »

Parfois je me demande s’ils me voient, s’ils m’entendent, me parlent… Ton regarde t-il toujours Drago avec ce petit air méfiant lorsqu’il pense que personne ne l’observe ?
Drago est-il toujours diablement séduisant ? Enfin, sur ce dernier point, il n’y a pas de doutes à avoir. Mon Drago restera à jamais le plus beau de tous, mort ou vif.
Drago a-t-il eu le droit à un discours de la part de Dumbledore ? Tonks a-t-elle réussie à convaincre Remus qu’il n’y était pour rien ? Si Remus est déjà mort, mais vu son état la dernière fois que je l’ai vu, je le lui souhaite presque.
Mes parents ont-il sermenté Sirius pour son inconscience ? Wormtail périt-il en enfer une centaine de niveau plus haut que Voldemort qui sera rejoins au plus vite, par mes soins, par Snape ? Je veux sentir que ceux-ci ont payés et que les autres sont en paix.

« …me priver de mes peurs ! »

C’est rassurant ! Et qui sait, peut être m’attendent-ils tous impatiemment ? Papa et maman me prendront dans leurs bras, Sirius me donnera une tape dans le dos en guise de bienvenue. Remus me serrera la main et Dumbledore me lancera un de ces regards malicieux et fier. Ron se foutrait de ma gueule, Tonks se prendrait les pieds dans un tapis apparu pour cette simple fonction. Et Drago…Drago lui, m’embrasserait sauvagement sous les regards surpris, choqués, malicieux, complices, révoltés, de tous les autres, n’ayant que faire du monde extérieur.
Et je saurais que c’est le paradis. Et à mon tour j’attendrai Ginny et Hermione, du haut de mon nuage.

« Je veux les sentir elles… »

Mais je ne suis pas encore mort et les filles ont encore besoin de moi-même si inconsciemment elles me reprochent la mort de Ron. Sans elles je ne suis plus rien ! J’ai tellement besoin de les avoir près de moi.
Pourtant, je n’ose pas le leur demander. Dès qu’elles me voient elles se sentent coupables aussi de me rendre responsable de la mort de mon meilleur ami. Mais elles ont parfaitement raison ! Sans moi, il serait toujours en vie, c’est évident. Il a fallut qu’il me protège de son corps de la chute d’un gros bloc que Parkinson avait fait tombé d’un sort. Il n’avait pas à le faire, et moi, et moi j’aurais dû réagir plus vite. C’est moi qui aurais dû le sauver et non le contraire.
Qui appelle t-on le sauveur déjà ?

« …me réchauffer le cœur ! »

Mais j’ai besoin d’elles. Je me sens si las. Ma vie n’a pus vraiment de sens et le seul but que je me suis attribué est infaisable. Je sais bien au fond de moi que je ne retrouverais jamais Snape ! Alors que vais-je faire ? La chasse aux mangemorts ? Et puis quoi ensuite ? Auror ? Hors de question, de ce côté j’ai déjà donné. Professeur peut être ? Ou alors une retraite bien méritée ?
Qu’importe ce que je ferais après tout. Je désire juste avoir les deux femmes de ma vie à mes côtés.
Rien d’autre n’importe…juste ‘elles’.

Peut être que j’ai juste besoin…de vous près de moi.

Peut être que ce n’est rien qu’un état qui passera.

Mais la solitude me prend…me laissera t-elle bientôt ?

Que ne recommence le temps où rien n’était plus beau…
Je veux revoir le ciel, sans qu’il ne ressemble à mes pleurs.

Je veux sentir des ailes me priver de mes peurs.

Je veux les sentir ‘elles’ me réchauffer le cœur !




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